L'orque

         Le Marineland c’est terminé.
Adieu à tous les vacanciers
Je vais pouvoir aller nager
Au loin en toute liberté.
Plus de jeux et de ballons
Plus de numéros à la con
Plus de nouvelles attractions
Bonne chance à mes compagnons.
       
Le cochon d'Inde

Cet animal de compagnie
Est aussi appelé cobaye
Et finit souvent en charpie.
C’est un auxiliaire de travail
Utile dans un laboratoire,
Il donne son corps à la science
Son sort est très aléatoire
Car il dépend des expériences.



L'alligator

Lui aussi il fut décimé
Par les chasseurs pour sa fourrure
A une époque très prisée
Surtout dans la haute-couture.

Le renne

Ne croyez pas que son boulot
C’est de traîner sur un traineau
Ce fainéant de père Noël
Il aimerait avoir des ailes
Et faire une tournée d’été
Pour sur le sable se faire bronzer
Il aimerait bien faire et se baigner
Et passer de joyeuses fêtes
Sans se geler les cacahouètes.



Le vison

Lui aussi il fut décimé
Par les chasseurs pour sa fourrure
A une époque très prisée
Surtout dans la haute-couture.

La grue

C’est un auxiliaire précieux
A manœuvrer avec douceur
Il lui faut un bon conducteur
Qui la fait monter jusqu’aux cieux
Plus couramment cet échassier
Ne se croise pas dans la rue
C’est une dame de petite vertu
Qui aime se faire désirer.



Le frelon

Comment sortir de ce guêpier
Se dit la guêpe en guêpière,
Il va falloir que j’accélère
Car ce frelon va me bouffer.
Je l’entends qui bourdonne
J’ai vraiment chaud aux fesses
Et ce frelon qui frelonne
Vole à très grande vitesse.

Le tapir

Voilà un drôle d’animal
Il y a du cochon en lui
Et puis du cheval
Il y a aussi de l’éléphant
Il est un peu mal foutu
C’est un herbivore
Qui vit dans la forêt
Il ne fait pas de mal
Laissons-le vivre !


Le geai

Il vit dans la forêt lointaine
Celle où l’on entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Là où habite le hibou.
C’est un geai bleu comme le ciel
De la famille des corvidés,
Il ne faudrait pas qu’il se mêle
Des histoires d’oiseaux d’à côté.
Le geai bleu est vindicatif
Ça ne va pas s’améliorer
Car le coucou est agressif
Et le hibou est énervé.

Le tarsier

Ses yeux ne sont pas des yeux
Ce sont des soucoupes
Il ressemble un peu à ET
Ce tout petit primate
Mais dans sa maison
Il n’a pas le téléphone.
C’est vraiment un extraterrestre.


Le bouc

On le rend responsable de tous les maux
Lorsqu’il est émissaire il est déjà trop tard
Dans une fable sur le baudet on crie haro
Sous la forme d’un bouc il aurait pactisé
Satan désormais le tient par la barbichette
Par le diable lui-même il s’est laissé tenter
Mais il préfère de loin s’occuper des biquettes.
Maintenant je suis un mâle reproducteur
Et je passe mon temps à les satisfaire
C’est un beau métier et je suis aux trente-cinq heures
Ça ne me gêne pas d’être un bouc émissaire.
L'étourneau sansonnet

J’ai connu un étourneau
Qui avait une tête de linotte
Quelquefois cet étourdi
En oubliait sa culotte
Qui d’ailleurs ne valait pas
Une roupie de sansonnet.


Le saumon

Dans des eaux cristallines
A l’aube d’un jour radieux
En retrouvant ses origines
Le saumon va pondre ses œufs.
Il est courageux et vaillant
Résistant à l’attaque des ours
En nageant à contre-courant
Pour remonter jusqu’à la source.

Le léopard des neiges

C’est un animal sauvage
Qui se fond dans le paysage
Malgré les nuages ou le soleil
Soyez sûr qu’il vous surveille
Il n’est pas facile à trouver
Et doit lire dans vos pensées.
Il ne fait aucun mouvement
Figé comme dans une image
Quel que soit l’enneigement
Il a l’art du camouflage.

.
Le boa

Mon truc en plumes avait chanté Zizi
Et Régine celui de la grande Zoa
Il est balèze le boa de Zaza Napoli
Mais dans la jungle gare au boa.
L'ours polaire

C’est la débâcle sur la banquise
L’ours serait mieux aux Marquises
Ici ce n’est pas pareil
Car les icebergs fondent au soleil.
Elle est bien loin la glaciation
La neige qui tombe à gros flocons
La température de la terre
 Annonce la fin pour l’ours polaire.



Le cougar

Rien à voir avec une rombière
Recherchant un jeune gigolo,
Il ressemble à la panthère
Mais ce n’est pas un rigolo,
S’il vous surprend les fesses à l’air
Il voudra sa part du gâteau.
Il vous faudra fuir ventre à terre
Pour échapper à ce macho.

Le lombric

Le lombric est l’ami du jardinier
Il est aussi son auxiliaire
On l’appelle aussi ver de terre
Il travaille dur au potager
C’est lui le roi du compost
Il est toujours fidèle au poste,
En creusant des galeries sous terre
Dans le même temps il l’aère.

Le mouflon

Il vit en Corse le veinard
Et là-bas lorsque vient le soir
Sur les pentes du Monte Cinto
Il écoute du bel canto.
Il aime bien la musique
Et les chants polyphoniques
Surtout ceux dei muvrini
Et ceux de Tino Rossi.
Le cobra

Méfiez-vous de son regard charmeur
Et de son corps ondulant
Ce serpent est un vrai tueur
Il possède un venin puissant.
Le cobra n’est pas cruel
Comme son cousin le naja
Mais sa morsure est mortelle
C’est fini pour vous ici-bas.

Le buffle

Qu’il soit d’Afrique ou d’Asie
Ce bovidé n’a pas d’ennemi
Il est plutôt dangereux
Même le tigre ou le lion
N’osent pas s’y frotter.

Le ver à soie

Quand il sort de son cocon
Il boirait bien un canon
Puis il ira faire la chenille
Ce lépidoptère qui roupille
C’est le bombyx du mûrier
Qui va vous en fabriquer
Car de toutes les matières
C’est la soie qu’il préfère.

Le cacatoès

Qu’il soit noir ou blanc
Américain
Ou indonésien
L’oiseau est huppé
Quoi qu’on en dise.
Parent du perroquet
Le cacatoès
Ironise.

Le macareux

Il est rigolo le macareux
Ce n’est pas une tête de nœud
Mais avec sa tête de clown
A la place d’une tête de moine
Quand il prend la grosse tête
Il n’en fait plus qu’à sa tête
Et parfois il l’a dans le seau

La gerboise

Ne pas confondre avec la gerbille
Une créature douce et gentille.
Grâce à ses longues pattes arrière
La gerboise chasse la nuit entière
En faisant des bonds
Et encore des bonds.
La gerbille

Comme animal de compagnie
Il n’est pas mal l’animal
Il aime la vie de famille
Tout cela est banal
Et ne ne se fait pas de bile
Aklors ne lui faites pas de mal
Et laissez la tranquille
La gerbille.

La vipère

On dit que c’est une mauvaise langue
Et même une langue de pute
Si elle vous mord vous êtes exsangue
Mais ce n’est pas vraiment son but
Il faut quelle crache son venin
Avec elle ce n’est pas toujours facile
Si vous la croisez c’est le destin
Alors méfiez-vous de ce reptile.


La colombe

Depuis le temps qu’elle trimbale
Son rameau d’olivier
Ce serait bien quelle nous fiche la paix.


Retour à la page des histoires courtes et nouvelles